Crédit immobilier : l’assurance emprunteur déléguée jusqu’à 70 % moins chère
Comment obtenir un taux de crédit immobilier moins élevé ? Opter pour une assurance emprunteur déléguée, jusqu’à 70 % moins chère qu’une assurance bancaire est pertinent.
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L’influent hebdomadaire britannique du monde des affaires, The Economist, n’est guère optimiste concernant l’issue des prochaines présidentielles. Il prévoit des "conséquences dramatiques", en cas de victoire de Hollande et des "risques" si Sarkozy était réélu...
Publié le par à 0 h 0L’influent hebdomadaire britannique du monde des affaires, The Economist, n’est guère optimiste concernant l’issue des prochaines présidentielles. Il prévoit des "conséquences dramatiques", en cas de victoire de Hollande et des "risques" si Sarkozy était réélu...
L’éditorial, "La France dans le déni", qui parait aujourd’hui vendredi 30 mars est très pessimiste et ne mâche pas ses mots sur le sujet. Selon lui, qu’encore "plus inquiétant que la mauvaise foi" des deux candidats il y a "la possibilité qu’ils pensent vraiment ce qu’ils disent" dans leurs programmes.
A l’attentisme prêté aux deux candidats face à la situation économique de la France qu’il juge "particulièrement sombre".
The Economist juge le profond attentisme de la France qui risque de la mener tout droit à une crise profonde et devenir le point noir de la zone euros.
"Il n’est pas inhabituel que des responsables politiques ignorent des vérités dérangeantes pendant les campagnes électorales mais il est inhabituel, ses derniers temps en Europe, qu’ils les ignorent aussi totalement que le font les hommes politiques français", juge le journal.
"Et avec M. Hollande, qui, après tout, est encore le vainqueur le plus probable, cela pourrait avoir des conséquences dramatiques", assure-t-il. Si le "protégé" de François Mitterrand (en français dans le texte) était élu, il "pourrait s’apercevoir après quelques semaines, et pas des années, que les investisseurs fuient le marché obligataire" français, prévient le journal.
Quant au "nombre de gens aisés et de jeunes Français qui rejoignent la Grande-Bretagne (et son impôt sur le revenu à 45% maximum), il pourrait grimper rapidement", met-il encore en garde.
Pour autant, The Economist n’épargne par le chef de l’Etat sortant. "Même si c’est Nicolas Sarkozy qui est réélu, les risques ne disparaîtront pas", poursuit son éditorial.
"Il n’ira pas jusqu’à proposer quelque chose d’aussi stupide que de taxer à 75% (les revenus supérieurs à un million d’euros, comme François Hollande, NDLR) mais il n’envisage ni les réformes radicales ni la réduction structurelle des dépenses publiques dont la France aurait besoin", déplore le journal.
Conclusion amère de The Economist : "La France insouciante est sur le point d’être rattrapée par la dure réalité, quel que soit le président".
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