Niveau d’endettement des ménages français : la Banque de France juge le risque élevé
Ce n’est pas la première institution à tirer le signal d’alarme. Le HCSF l’avait déjà fait la semaine dernière. A l’inverse des autres pays de la zone euro, les Français continuent de s’endetter largement. L’endettement progresse rapidement depuis 2016, à contre-pied du contexte économique. La faiblesse artificielle des taux d’intérêts en France, un risque de double-lame...
Endettement : un risque direct limité pour les ménages, mais pas pour l’économie
En empruntant très largement à taux fixes, les ménages français ne risquent rien face à une hausse de taux d’intérêt. Du moins directement, au sens financier. La hausse des taux d’intérêt va cependant, mécaniquement, donner un coup d’arrêt à la consommation, ainsi qu’au marché de l’immobilier. Indirectement, l’économie devrait donc ralentir nettement.
Comparatif de croissance en % du marché des crédits
Risques liés à l’assouplissement des conditions d’octroi de crédits
Les banques françaises sont tentées de faciliter l’octroi de crédits immobiliers, la demande étant en baisse. Le souci étant que le marché de l’immobilier affiche des prix totalement irrationnels. Les acheteurs profitent donc de conditions de financement attractives, mais pour acheter des biens trop chers. La perte financière à terme est donc une bombe à retardement. La hausse des taux d’intérêt devrait faire fléchir le marché de l’immobilier.
Explosion des crédits à la consommation
Le marché de l’automobile, en grande forme en France, repose essentiellement sur les nouvelles conditions de financement à la mode : le leasing avec un mode de financement à crédit. Cette mode de consommation conduit les Français à détenir le record en Europe d’endettement sur les crédits à la consommation. Ces derniers sont les premiers signes de difficultés financières. Aux USA, le défaut de remboursement des crédits auto avoisine les 10%, signe de la fragilité financière des plus modestes.
La banque en ligne du groupe AXA se met en conformité sur une partie des frais et ajuste ses tarifs bancaires, à la hausse, tout comme à la baisse, selon les services bancaires.
L’or entre dans une phase de test après une hausse prolongée, alors que le contexte macroéconomique délivre des signaux mitigés. Faut-il changer de stratégie sur l’or ?
Crédit Agricole S.A. affiche une forte progression de son bénéfice net de plus de 30%, lié au rebond de l’activité des crédits et la forte hausse de la collecte en assurance vie.