Les taux des crédits immobiliers stables en mai 2025, à 3.20% sur 20 ans
Après la hausse du mois d’avril, les taux des crédits immobiliers se stabilisent en mai.
La BCE a ainsi essuyé une perte nette de 7,94 milliards d’euros en 2024.
Publié le parLa BCE a publié jeudi 20 février 2025 d’une perte nette record en 2024. D’après son communiqué, la BCE a ainsi essuyé une perte nette de 7,94 milliards d’euros en 2024, les charges d’intérêts ayant dépassé les intérêts perçus par l’institution gardienne de la zone euro. D’après la BCE, cette perte devrait se résorber dans les années à venir.
En 2023, après deux décennies de bénéfices substantiels, le bilan de la BCE était passé dans le rouge : la perte brute de 7,89 milliards d’euros avait pu être ramenée à 1,3 milliard en net. Ceci, car l’institution avait mobilisé une provision pour risques de 6,62 milliards d’euros.
Pertes financières des banques centrales
Les banques centrales n’affichent pas de déficit, mais puisent dans leurs fonds de secours, ou se recapitalisent afin d’afficher un bilan non déficitaire. Toutefois, elles communiquent sur les montants de pertes financières avant équilibrage de leurs comptes.
Banques centrales20242023
Allemagne
nc
– 21.6 Mds €
BCE
– 7.94 Mds € nets
– 7.89 Mds € bruts (-1.3 Md € net)
France
nc
– 12.4 Mds €
Pays-bas
nc
– 3.5 Mds €
USA
nc
– 114.300 Mds $
Mds = milliards
Hausse des charges d’intérêts
Après une longue période de taux bas, la BCE avait augmenté les coûts d’emprunts à un rythme sans précédent de juillet 2022 à octobre 2023 pour contenir l’inflation, qui avait culminé à 10 % dans la zone euro à la suite du début de la guerre en Ukraine. Ce relèvement des taux a provoqué « une augmentation immédiate des charges d’intérêts » payées aux banques centrales, à 15,7 milliards d’euros en 2024, après 14,2 milliards l’année précédente.
Taux fixes directeurs de la BCE (au 21 février 2025)Taux Taux de refinancement2.90 % Taux de dépôt au jour le jour2.75 % Taux de prêt marginal au jour le jour3.15 %
Dans le même temps, les intérêts versés sur les actifs de la BCE « n’ont pas progressé dans les mêmes proportions ». En raison de ce bilan négatif, aucun bénéfice ne sera distribué aux banques centrales de la zone euro pour 2024. « La BCE pourrait encore subir des pertes dans les années à venir », prévient aussi l’institution, mais moindres que ces deux dernières années. Car elle continue de réduire progressivement son bilan financier, gonflé par les achats d’actifs pendant la crise. « Par la suite, la banque centrale devrait renouer avec les bénéfices », promet-elle, insistant sur sa « solidité financière ».
La fin de la baisse des taux ?
Pour mémoire, en 2024, la mère des banques centrales a procédé à cinq baisses de ses taux d’intérêt, désormais davantage préoccupée par la morne croissance économique que l’inflation, maîtrisée. Mais elle se rapproche de la fin de ce cycle de desserrement de la politique monétaire, a affirmé mercredi Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE. « Nous nous rapprochons du moment où nous pourrions devoir faire une pause ou arrêter de baisser les taux » , a-t-elle expliqué dans une interview accordée au Financial Times.
« Nous devons entamer cette discussion » , a ajouté cette banquière centrale partisane d’un cours strict de la politique monétaire, avant la prochaine réunion de l’institution en mars, qui pourrait se saisir du sujet. Lors de sa dernière réunion, la BCE a ouvert la possibilité d’autres baisses de taux cette année. Or, la banque centrale dispose de données qui « montrent que le degré de restriction a considérablement diminué » , en d’autres termes que l’impact des taux d’intérêt élevés sur l’économie est désormais réduit, selon Isabel Schnabel.
Après la hausse du mois d’avril, les taux des crédits immobiliers se stabilisent en mai.
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