Les temps sont durs pour la Société Générale. Après avoir annoncé la mise en vente de Lyxor, Société Générale cherche à réduire drastiquement ses coûts, après les pertes abyssales du premier semestre. Le regroupement de son réseau de distribution avec celui du Crédit du Nord ne rassure pas les salariés.
Pour le moment, rien n’est fait. Le groupe a simplement annoncé la réalisation d’une étude sur ce projet de rapprochement entre le Crédit du Nord et Société Générale. Un rapprochement avec Crédit du Nord devrait permettre au groupe Société générale de rationaliser ses activités et de réduire ses coûts. A la Société générale, "on pressentait qu’une décision stratégique serait prise, compte tenu du contexte, notamment la crise de la Covid", a indiqué Daniel Petrucci, secrétaire général du SNB CFE-CGC de cette banque.
Société générale : une nouvelle banque pour moins de coûts de distribution
Au Crédit du Nord, "la direction se veut rassurante, mais les salariés ont peur. C’est une catastrophe. (...) Nous avons peur que ça entraîne la disparition d’un grand nombre d’emplois car il y aura des doublons", a déclaré à l’AFP Laetitia Vidoni, déléguée syndicale CFTC du Crédit du Nord, en soulignant "les risques psychosociaux chez certains salariés" et "la nécessité d’un bon accompagnement" des personnels par le groupe Société générale.
La Société Générale pourrait vendre rapidement Lyxor, émetteur d’ETF de premier plan
Agence bancaire Société Générale (c) FranceTransactions.com
Les temps sont dures pour les banques. Après un semestre dans le rouge, la Société Générale pourrait mettre rapidement en vente sa pépite Lyxor, émetteur de trackers (ETF), ces fonds indiciels cotés, très prisés par les investisseurs.
Jusqu’à présent, le groupe avait organisé son activité de détail en France sur trois réseaux : celui de la Société générale et celui du Crédit du Nord, au côté de la banque en ligne Boursorama.
"Un comité social et économique (CSE) extraordinaire du Crédit du Nord est convoqué de 14H00 à 17H00 cet après-midi (mercredi). On a peur de perdre notre ADN Crédit du Nord et surtout d’être démantelé, que la marque Crédit du Nord disparaisse avec une fusion avec la Société générale, qui est une grosse banque par rapport à la nôtre. On ne va plus exister", a ajouté Laetitia Vidoni.
Des doublons
"On se rapproche de nos homologues du Crédit du Nord. Notre priorité, c’est de nous battre pour les salariés, pour qu’ils trouvent une place dans la nouvelle entité. L’objectif prioritaire, c’est que cette absorption ne se transforme pas en désastre social", a-t-il souligné. "Évidemment, il va y avoir des doublons de postes, nous n’en doutons pas", a-t-il dit. "On a beaucoup d’interrogations. Aujourd’hui, il y a la marque Crédit du Nord, qui a une spécificité reconnue par ses clients, et la marque Société générale. Demain, s’il n’y a plus qu’une marque, quelle sera la réaction de la clientèle ? Et quel est l’objectif économique final du groupe Société générale ?", s’est interrogé M. Petrucci.
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