Banque : L’épargne bilan est en constante progression depuis la crise. Les particuliers cherchent à augmenter les épargnes sûres et très vite accessibles. Décryptage des raisons de cette recrudescence des dépôts.
Le 16 Mai 2011, la [a[Banque]a] de de France annonçait une augmentation de 10 milliards d’euros des montants des dépôts sur les livrets non réglementés pour les quatre premiers mois de 2011.
Cette tendance semble générale dans la plupart des établissements financiers et vient notamment répondre à une véritable demande de la clientèle pour ces produits à faibles rendements mais aux risques quasi inexistants.
Les mêmes phénomènes s’observent en ce qui concerne les dépôts à vue et à terme. A la Société Générale par exemple, ces dépôts ont augmenté de 11,7% sur le premier trimestre 2011 par rapport à la même période en 2010.
Marketing bancaire : une progression de l’épargne bilan pilotée
L’augmentation des dépôts des clients est avant tout le résultat de l’explosion des initiatives marketing des banques.
Ainsi, pour inciter leurs clients à augmenter leurs dépôts, les banques proposent :
– Des Livrets à taux boostés ou avec « cadeau » à l’entrée, couplés avec le [a[Livret A]a] ou [a[Livret de Développement Durable]a] ([a[LDD]a]) ;
– Des Plan d’épargne logement plus (dont le lancement est annoncé par [a[BNP Paribas]a]) ;
– Des Propositions de Dépôt A Terme (DAT) et comptes à terme (CAT) structurés par horizons de [a[placement]a] ;
L’objectif pour les banques est de rentabiliser au maximum un produit qui a la faveur des Français mais dont seulement 35% de l’épargne profitent aux banques.
Alors que ce secteur était le figure de proue des diverses [a[banques en ligne]a], les grandes banques françaises se lancent aussi aujourd’hui dans la course.
Du côté des livrets fiscalisés, les offres ne manquent pas également :
Un besoin pour les clients, mais aussi pour les banques
On peut expliquer la recrudescence des dépôts pour l’épargne de bilan à la fois du côté des particuliers mais aussi du côté des banques.
Du côté des clients
Côté client c’est avant tout :
– les conditions plutôt défavorables les marchés financiers pour les particuliers peu expérimentés ;
– une fiscalité et des rendements moins intéressants sur l’[a[assurance vie]a] [1] ;
– une montée des inquiétudes poussant les particuliers à l’acquisition d’épargne immédiatement disponible (épargne de précaution).
Du côté des banques
Pour les banques le problème est différent, elles cherchent surtout à :
– accroître la collecte et potentiellement la liquidité dans un contexte d’exigences renforcées (notamment compte tenu des nouveaux critères Bâle III),
– sécuriser les sources de refinancement pour limiter l’exposition à une nouvelle crise de liquidité,
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